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14.08.2023

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08.08.2023

Journée internationale de commémoration de l’agent orange

Journée internationale de commémoration de l’agent orange

Le 10 août, le monde entier se souvient des victimes touchées et affectées par l’utilisation du défoliant “Agent Orange” le même jour de l’année 1961 à 1971. En pleine guerre du Vietnam, les troupes américaines ont utilisé cet herbicide pour découvrir les cachettes des armées nord-vietnamiennes, protégées par la jungle. D’autre part, cette substance hautement toxique a été utilisée pour détruire les céréales qui pouvaient nourrir les membres de l’armée.

L’agent orange a malheureusement eu un effet agressif sur les personnes concernées et sur l’environnement local. Les séquelles de cette utilisation sont encore perceptibles aujourd’hui. En effet, même de petites quantités d’un composant de l’agent orange, appelé tétrachlorodibenzodioxine (TCDD), peuvent provoquer des cancers, des lésions organiques ou des malformations chez les enfants. Chez les Vietnamiens, l’exposition à l’agent orange est ainsi considérée comme la cause d’un nombre inhabituellement élevé de fausses couches, de maladies de la peau, de cancers, de malformations congénitales et d’anomalies de naissance, qui apparaissent depuis les années 1970.

L’Association vietnamienne des victimes de l’agent orange estime qu’il y a plus de trois millions de victimes de l’agent orange et que des centaines de milliers de Vietnamiens et de militaires américains souffrent des effets tardifs de l’herbicide. Jusqu’à présent, les États-Unis n’ont apporté qu’une petite contribution à l’amélioration de la situation ; leur soutien s’adresse en premier lieu à leurs propres anciens combattants.

Afin que les conséquences pour les victimes de l’agent orange ne tombent pas dans l’oubli, le Vietnam a instauré une journée de commémoration de l’agent orange, soutenue par de nombreuses ONG, institutions sociales ou personnes individuelles. C’est aussi l’occasion pour différentes communautés – des Vietnamiens aux soldats américains en passant par les familles de ceux qui ont perdu la vie – de se rassembler pour soutenir tous ceux qui continuent à souffrir des effets de l’agent orange.

C’est pourquoi Green Cross Switzerland s’engage depuis plus de 20 ans en faveur des victimes de l’agent orange et tente d’atténuer leurs souffrances. C’est pourquoi Green Cross Switzerland s’engage également pour la Journée de l’Agent Orange et souhaite rendre hommage à toutes les victimes du défoliant. L’engagement en faveur des personnes concernées continuera d’être un objectif important dans le travail de la fondation.

19.07.2023

La lutte contre les déchets au Sri Lanka

La lutte contre les déchets au Sri Lanka

Les abus d’origine humaine touchent aussi, et surtout, des créatures innocentes. Au Sri Lanka, de grandes quantités de déchets se sont accumulées dans des décharges au fil des ans. Mais comme cela empiète sur l’habitat des éléphants, ces mammifères en viennent à manger involontairement une partie des déchets plastiques, surtout des plastiques à usage unique. En effet, beaucoup d’éléphants peuvent accéder librement aux ordures et le Sri Lanka compte plus de 50 décharges à ciel ouvert. Il n’y a pas de barrières pour empêcher les animaux de rechercher de la nourriture sur ces décharges.

Ce mode d’alimentation est lourd de conséquences pour les animaux: chaque année, plus de cinq éléphants meurent des suites de la consommation de plastique. Des spécialistes ont pu constater cet état de fait sur la base d’autopsies pratiquées sur les animaux. Au Sri Lanka, les éléphants sont d’ores et déjà menacés d’extinction. L’île compte encore environ 6 000 éléphants vivant à l’état sauvage.

En outre, les bouteilles, emballages et sachets plastiques sont tenus pour responsables de boucher les canalisations et de provoquer des inondations dans les villes, ainsi qu’une augmentation de la dengue, maladie potentiellement mortelle et propagée par les moustiques qui couvent dans des eaux stagnantes.

 

Protection des éléphants par l’interdiction du plastique à usage unique

Le gouvernement sri-lankais a tenté de réagir face à cette situation en interdisant depuis juin 2023 la fabrication et la vente de plastique à usage unique. Il y a six ans déjà, la vente de sacs en plastique non biodégradables était interdite. Ces mesures sont aujourd’hui élargies: la vente p. ex. de couverts en plastique, de shakers à cocktail ou de vaisselle en plastique est désormais passible de sanctions.

Les défenseur·e·s de l’environnement s’interrogent sur l’efficacité de ces lois. Il y a déjà eu des tentatives d’endiguer le volume des déchets, mais même là, les décrets ont été largement ignorés puisque des fabricants ont continué à produire certains articles plastique.

Sous l’effet de la crise économique amorcée fin 2021, la problématique des déchets s’est encore aggravée. Ces derniers ont commencé à s’accumuler, car les camions à ordures manquaient de carburant.

 

Problématique des déchets également préjudiciable aux êtres humains

Dans ce pays d’Asie du Sud peuplé de 22 millions d’habitants, plus de 1,5 million de tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année et la moitié d’entre eux finissent dans des canaux, des rivières puis, finalement, dans l’océan Indien. Par ailleurs, seulement 3% des déchets plastique sont recyclés. Selon une étude du Centre pour la justice environnementale, 15% des déchets proviennent de matières plastique à usage unique (p. ex. pailles, emballages alimentaires, sachets). Cette grande quantité de déchets plastiques, et le fait que ces derniers ne soient pas éliminés correctement, sont en corrélation avec l’augmentation des cas de dengue, qui sont passés de 35 000 cas en 2021 à 77 000 en 2022.

Les lois doivent maintenant contribuer à résoudre le problème des déchets dans le pays, pour que, espérons-le, il n’y ait plus d’éléphants qui meurent et pour que moins de personnes soient touchées par la fièvre.

Vous trouverez plus d’informations ici :

19.07.2023

Retour sur les projets de Green Cross Switzerland

Retour sur les projets de Green Cross Switzerland

Depuis la fondation de Green Cross Switzerland en 1994, le concept de projet occupe une place importante dans l’idée que la fondation se fait de sa mission. Les projets ont été bâtis sur les principes et les valeurs de Green Cross Switzerland et ont fusionné avec ceux-ci: l’aide rapide et directement efficace à s’aider soi-même sur place, une aide pragmatique, scientifiquement fondée et basée sur des recherches de solutions concrètes. En outre, la fondation a toujours eu l’ambition d’établir des contacts avec d’autres organisations partenaires et sociétés sur place, et ce pour que les mesures d’aide et les projets puissent s’ancrer encore davantage sur le plan régional. L’étroite collaboration avec des sociétés et organisations locales est devenue l’une des caractéristiques essentielles des projets, ainsi que l’idée que la fondation Green Cross Switzerland se fait d’elle-même. Le cœur du travail de projet commença à se révéler rapidement après la création: les régions touchées par des catastrophes d’origine humaine.

 

Aide aux personnes touchées par la catastrophe de Tchernobyl

Dès 1995, Green Cross Switzerland initia les premiers projets dans les régions qui avaient été frappées par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. À cette fin, la fondation lança ce qu’on appelle le programme SOCMED (Social and Medical Care and Education), dont le but était d’améliorer à long terme la santé des populations concernées tout en mettant à la disposition du personnel infirmier, mais aussi des personnes touchées, de l’information et des possibilités de formation continue. SOCMED joua un rôle pilote pour tous les projets à venir dans des pays comme le Vietnam, l’Ukraine ou le Bélarus.

Dans le cadre de ce programme, des camps thérapeutiques ont été mis en place en continu en Russie, en Ukraine et au Bélarus. Dans ces camps thérapeutiques, ce sont surtout des enfants et des adolescents en situation de déficience qui ont bénéficié de la prise en charge et de l’instruction de médecins, thérapeutes, enseignant·e·s et pédagogues. Par ailleurs, des activités sociales ont été organisées pour favoriser la créativité, une conscience écologique et un esprit communautaire. De même, des clubs familiaux ont pu être lancés et ont servi à la mise en place de l’auto-assistance et de l’entraide pour des mères entre elles. Afin que des femmes surtout puissent aussi mener une vie plus autonome, des cours ou des formations continues en phase avec les clubs familiaux ont été proposés.

 

Intervention en faveur des victimes de l’Agent Orange

Au Vietnam également, des projets ont encore pu être mis en place au cours du 20e siècle pour prêter assistance aux personnes touchées par l’Agent Orange, un herbicide pulvérisé pendant la Guerre du Vietnam. Green Cross Switzerland a mis en place un programme d’information et de prévention pour les personnes concernées, mais aussi pour le grand public vietnamien. Par ailleurs, la fondation a commencé à soutenir le Vietcot, une institution de formation de base et continue créée en 1997 pour les technicien·ne·s en orthopédie, afin que les enfants dotés de moyens auxiliaires orthopédiques puissent fréquenter les écoles et les centres de formation de façon autonome. 

 

Des projets diversifiés dans différents pays

Les projets décrits et les prestations d’assistance ne sont qu’une partie du travail de Green Cross Switzerland au cours des 20 dernières années. D’autres projets ont été menés dans des États-nations qui ne faisaient pas partie des pays clés de la fondation. Au Burkina Faso, en collaboration avec la Direction du développement et de la collaboration (DDC), Green Cross Switzerland a apporté son aide pour la mise en place de structures et le transfert de connaissances en matière de gestion des eaux, afin de prévenir les conflits que pourrait engendrer la pénurie en eau. En Irak, en collaboration avec la Société pour les peuples menacés (SPM), la fondation a soutenu des équipes mobiles qui venaient en aide, avec suivi et conseils médicaux, auprès des victimes de l’attaque chimique des troupes de Saddam Hussein sur la ville de Halabja pendant la première guerre du Golfe. À Fukushima, au Japon, Green Cross Switzerland a organisé des camps d’été pour enfants et adolescents, ainsi que des clubs familiaux où les personnes ont été informées sur l’exposition aux rayonnements de la centrale nucléaire de Fukushima et où des activités quotidiennes ont été organisées pour les enfants. La fondation a pu acquérir dans ces pays une somme d’expériences précieuse qu’elle pourra mettre à profit dans le futur.

L’objectif de «l’aide à s’aider soi-même» a toujours constitué un principe essentiel dans tous les projets. Il s’est avéré qu’il était possible de mettre en place sur les sites des structures durables qui existent encore aujourd’hui et dont le renforcement se poursuit grâce aux projets actuels.

13.07.2023

Centrale nucléaire de Fukushima : l’eau radioactive doit être déversée dans

Centrale nucléaire de Fukushima : l’eau radioactive doit être déversée dans

Le 11 mars 2011, l’un des accidents nucléaires les plus graves depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl s’est produit dans la centrale atomique de Fukushima, à la suite d’un séisme. S’est ensuivie une panne de courant qui, à son tour, a été responsable de la défaillance des systèmes de refroidissement de chacun des réacteurs peu de temps après la catastrophe. La chaleur résiduelle dans le cœur du réacteur a entraîné la surchauffe des barres de combustible, qui ont fondu en partie et ont rejeté des matières radioactives (fusion du cœur).

Aujourd’hui encore, les rejets radioactifs font partie du quotidien dans cette région. En effet, les réacteurs détruits doivent toujours être refroidis avec de l’eau. L’eau utilisée, contaminée, se mélange aux pluies et à la nappe phréatique et s’infiltre. Actuellement, plus de 1,3 million de tonnes d’eau contaminée sont stockées dans un millier de cuves. D’après le groupe exploitant Tepco, la place vient à manquer et les cuves ne sont pas à l’abri de nouveaux séismes potentiels.

 

L’eau contaminée doit être rejetée dans la mer après filtrage

Tepco a proposé comme solution de filtrer d’abord l’eau contaminée, puis de la déverser dans la mer. Toutefois, le système n’est pas en mesure de filtrer le tritium, un isotope radioactif. Selon les déclarations de Tepco et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il n’y aurait pas de danger, car le tritium, à de faibles quantités, est inoffensif pour l’humain et l’environnement et que l’eau est diluée. La concentration est censée baisser considérablement. Si la quantité d’eau de mer pour la dilution ne suffisait pas, ou si la concentration demeurait élevée, il existe une vanne d’urgence qui stopperait les rejets.

Tandis que les avis des experts sont mitigés, l’AIEA a entrepris l’inspection des travaux sur les installations d’élimination des déchets et a approuvé le projet de Tepco. Le directeur de l’Agence atomique, Rafael Grossi, estimait que le Japon répondait aux normes de sécurité internationales.

 

Critiques émises par différentes parties

Parallèlement aux critiques de certains spécialistes, de nombreux pêcheurs de la région s’élèvent également contre l’élimination de l’eau de refroidissement planifiée par Tepco. Ils craignent une détérioration de la situation et ne seraient pas en mesure d’évaluer les suites des plans. Certes, ils ont reçu des indemnités de la part du gouvernement, mais ils craignent une nouvelle atteinte à leur réputation. En outre, le gouvernement aurait convenu de clarifier avec toutes les parties l’évacuation de l’eau, mais les pêcheurs n’auraient pas été consultés.

Dans des pays voisins comme la Chine, les projets du Japon se heurtent à un refus. Le gouvernement sud-coréen, qui critiquait auparavant les intentions du Japon, respecte maintenant les résultats de l’AIEA. Les projets d’évacuation devraient débuter dès cet été.

Pour en savoir plus sur le sujet, cliquez ici :

10.07.2023

Risques potentiels de la centrale nucléaire de Zaporizhia, Ukraine

Risques potentiels de la centrale nucléaire de Zaporizhia, Ukraine

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhia, désormais occupée par la Russie, a été le point de départ de débats récurrents sur la politique de sécurité suite à l’invasion à grande échelle des troupes russes en février 2022, qui ont certes confirmé le risque d’une éventuelle explosion, mais dont l’ampleur n’est pas comparable à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl par exemple.

Ces derniers jours, la situation de la centrale nucléaire a été alimentée par de nouvelles rumeurs selon lesquelles des troupes russes auraient installé des explosifs sur l’installation. Officiellement, ces rumeurs n’ont toutefois pas pu être confirmées. Une éventuelle explosion est toutefois techniquement difficile à mettre en œuvre, car les blocs de réacteur sont heureusement équipés de plusieurs murs épais et consolidés pour les protéger. De plus, la centrale nucléaire a été arrêtée entre-temps, ce qui réduirait fortement l’exposition aux radiations en cas d’attaque potentielle, par exemple par une explosion, et serait probablement limité au niveau régional. Un risque subsiste toutefois.

Dans le même temps, le CIPR estime que le risque de fuite de radiations est élevé malgré les mesures de sécurité mises en place. Il parvient à cette estimation car la probabilité d’un endommagement direct ou accidentel d’un réacteur ou d’autres composants critiques permettant le fonctionnement sûr de l’installation, ainsi que l’erreur humaine du personnel travaillant dans des conditions de stress et de tension croissantes, resteraient présentes.

En cas d’endommagement éventuel de l’installation, la région environnante pourrait être marquée pour des siècles par la contamination de l’environnement par du césium ou du strontium radioactifs. En effet, les matières libérées auraient des répercussions sur les écosystèmes, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé des personnes, y compris en ce qui concerne les générations futures.

Bien que les avis puissent diverger quant au risque de dommage, on peut affirmer que le danger ou la possibilité d’un dommage réel existe.

06.07.2023

Coopération avec DAVA – gros plan sur les centres de jour

Coopération avec DAVA – gros plan sur les centres de jour

Dans le cadre du programme SOCMED (Social and Medical Care and Education), Green Cross Switzerland soutient depuis plus de vingt ans les victimes de l’Agent orange – un défoliant utilisé pendant la guerre du Vietnam – avec des aides sociales, médicales et pédagogiques. Cet herbicide hautement toxique provoque aujourd’hui encore des handicaps physiques et mentaux chez les enfants et les adolescents, et bon nombre d’entre eux ont besoin d’aide. Grâce à son engagement de longue date au Vietnam, l’association a pu développer un vaste réseau de contacts et mettre en place des partenariats. Parmi ces partenaires figure la Danang Association for Victims of Agent Orange (DAVA).

 

Danang Association for Victims of Agent Orange

L’organisation s’engage en faveur des victimes de l’Agent orange dans la ville de Da Nang et ses environs, dans le centre du Vietnam, en les soutenant dans leur vie quotidienne. Selon DAVA, près de 5000 personnes, dont 1400 enfants, de Da Nang et son agglomération vivent avec les effets tardifs du défoliant sous forme d’altérations physiques, de malformations ou de troubles psychologiques. Malgré l’essor économique de la région, de nombreuses familles touchées se trouvent toujours dans une situation précaire.

 

Des centres de jour pour la réinsertion d’enfants et d’adolescents handicapés

DAVA a mis en place deux centres de jour dans la région qui accueillent au total 120 victimes de l’Agent orange. Dans ces centres de jour, enfants et adolescents bénéficient d’une prise en charge, de soins et d’une structure d’accueil avec différentes activités. Grâce à des mesures de rééducation, des check-up médicaux ainsi que des repas équilibrés, la santé des jeunes victimes s’améliore durablement. Un enseignement scolaire de base, des séances de peinture, couture, danse et d’autres activités sportives et ludiques leur permettent de réduire le stress psychologique et d’augmenter la confiance en soi. La prise en charge toute la journée et les soins des enfants et adolescents déchargent les parents et leur permettent d’aller travailler.

Green Cross Switzerland soutient DAVA en prenant en charge 20 à 30% des frais de l’association. Ce soutien financier est d’une importance majeure, car la Danang Association for Victims of Agent Orange est exclusivement financée par des dons et dépend d’une planification durable, notamment pour pouvoir embaucher suffisamment de personnel soignant.

Grâce à sa coopération avec DAVA, Green Cross Switzerland peut concentrer son aide financière sur des structures concrètes visant l’amélioration des conditions de vie de victimes de l’Agent orange et employer les contributions à des fins bien ciblées. Nous souhaitons vous remercier sincèrement, chères donatrices et chers donateurs, pour votre soutien permanent. Votre contribution soulage la situation difficile de nombreux enfants et adolescents au Vietnam.

08.06.2023

Rupture de barrage à Kachowka, Kherson

Rupture de barrage à Kachowka, Kherson

La destruction du barrage ukrainien le 6 juin 2023 près du village de Kakhovka, situé au sud et occupé par les Russes, a des conséquences importantes pour la région, dont l’ampleur ne peut pas encore être évaluée. Le barrage fait partie d’une série de six barrages le long du Dniepr et est le dernier avant l’ouverture sur la mer Noire. Le barrage produisait de l’électricité, refroidissait la centrale nucléaire de Zaporijia et fournissait de l’eau aux populations locales.

En raison de la destruction, les eaux sont arrivées jusqu’à la ville de Kherson, située sur le delta du Dniepr et à une centaine de kilomètres de l’infrastructure détruite. Au total, 24 localités ont été touchées par les inondations. Jusqu’à présent, environ 3000 personnes ont pu être évacuées des deux côtés du front. Actuellement, on estime grossièrement que 40 000 personnes sont touchées par les inondations sur la rive droite du fleuve, contrôlée par l’Ukraine, contre 25 000 dans les zones occupées par les Russes de l’autre côté.

Les inondations ont déjà causé d’importants dommages à la population, aux infrastructures, à la nature et aux animaux. Les conséquences potentielles de la destruction du barrage vont encore augmenter. La baisse du niveau d’eau dans le barrage de Kachowksa à un certain niveau peut signifier une pénurie d’eau pour 200 000 personnes. La mise en place de mines le long de la rivière peut avoir pour conséquence qu’elles soient désormais emportées vers des endroits inattendus. Les matières fécales ou les produits chimiques des usines qui se retrouvent dans l’eau peuvent provoquer des épidémies ou des maladies. La centrale électrique du barrage contenait du pétrole, qui s’est également déversé dans l’eau et de nombreux poissons sont déjà morts à cause de l’eau contaminée. De plus, les habitats d’animaux tels que les oiseaux sont détruits. Les conséquences de la rupture du barrage sont donc multiples et étendues et marqueront malheureusement la région pour longtemps.

Alors que l’UE et les États européens ont déjà promis un soutien d’une valeur de 170 millions, quelque 800 sauveteurs ukrainiens et bénévoles apportent leur aide sur place. Green Cross Switzerland est active depuis 2022 avec des actions d’aide pragmatiques pour la population en Ukraine. Outre l’approvisionnement des personnes touchées en systèmes de traitement de l’eau, par exemple à Kherson ou à Mikolaïev, et d’autres aides, nous avons soutenu les sauveteurs du service d’État pour les situations d’urgence après les inondations du printemps dans le nord de l’Ukraine en leur fournissant un moteur de bateau. Green Cross Switzerland examine actuellement les possibilités de fournir une aide supplémentaire à la population touchée par les inondations dans la région autour du lac de barrage détruit.

 

30.05.2023

Contributions à l’aide humanitaire apportées en Ukraine par Green Cross Suisse

Contributions à l’aide humanitaire apportées en Ukraine par Green Cross Suisse

La guerre qui a éclaté en divers endroits d’Ukraine a contraint Green Cross Suisse à limiter ses projets dans le pays. Il était évident pour nous de réaliser des opérations d’aide rapides et simples. Dès 2022, la fondation a fourni aux régions touchées des systèmes de traitement de l’eau ainsi que des biens comme de la nourriture, des vêtements ou des médicaments. Ce travail se poursuit encore en 2023. Alors qu’une nouvelle livraison de systèmes de traitement de l’eau est prévue pour cet été, la fondation a pu approvisionner différentes régions en biens de première nécessité.

Dans la ville de Tchernihiv, au nord de l’Ukraine, la priorité en avril a été de fournir des produits alimentaires de base. Grâce à vos dons et à la coopération avec des assistants locaux, près de 700 personnes ont pu recevoir des pommes de terre et des haricots deux fois en deux jours. Par ailleurs, un jardin d’enfants a pu bénéficier d’un groupe électrogène pour l’alimentation en électricité.

Mais on oublie fréquemment que la guerre affecte aussi beaucoup d’animaux, et le soutien de ces êtres vivants est souvent négligé. C’est pourquoi, Green Cross Suisse a aidé divers refuges pour animaux avec des produits de première nécessité, à l’image du «Masyanya» à Skrygalevka dans l’oblast de Kiev. Dans un premier temps, 200 chiens et 100 chats ont pu recevoir 260 kilos de nourriture. Ensuite, lors d’une seconde livraison, des vaccins urgents ont été fournis, et la survie des animaux du refuge a pu être assurée.

Au cours d’une autre action humanitaire, la population de la ville de Novhorod-Siverskyï a été soutenue avec des biens infrastructurels et des aides financières. Car en plus de la guerre actuelle, la ville et ses environs sont également touchés par des inondations depuis le printemps.

Par ailleurs, conformément au principe d’aide à l’auto-assistance de Green Cross Suisse, les sauveteurs des services l’État pour les situations d’urgence de Novhorod-Siverskyï ont été équipés d’un moteur de bateau moderne. Grâce à ce moteur, les secouristes peuvent effectuer des opérations de sauvetage dans l’eau plus rapides et plus efficace pour sauver des personnes et aider profitablement la population victime des inondations.

En collaboration avec l’ONG Knjazhij Hrad (КНЯЖИЙ ГРАД), Green Cross Suisse a aussi aidé financièrement à la construction d’un abri pour la population locale. Le refuge qui est actuellement en construction servira aux habitants à se protéger des attaques militaires de l’armée russe.

L’aide humanitaire en Ukraine apportée par la fondation va se poursuivre, et au moment venu nous comptons aider à la reconstruction. Sans le travail des assistants sur place et vous aussi, nos donateurs, le soutien de l’Ukraine ne fonctionnerait pas. C’est pourquoi, nous tenons à vous remercier sincèrement pour vos contributions. Vous garantissez le maintien futur de nos missions en Ukraine.

23.05.2023

Coopération avec DeinAdieu : Green Cross Switzerland lance une nouvelle rubrique sur les héritages et les legs

Coopération avec DeinAdieu : Green Cross Switzerland lance une nouvelle rubrique sur les héritages et les legs

Green Cross Switzerland a le plaisir d’annoncer et de présenter la nouvelle rubrique de son site Internet. Vous pouvez désormais visiter notre page sur les questions d’héritage et de legs en allemand, français et anglais ; nous l’avons mise en place avec succès en coopération avec DeinAdieu.

Le portail soutient les œuvres d’entraide suisses en informant largement la population sur la possibilité de faire un don par testament. Cela comprend également la mise à disposition de services et d’informations sur les questions relatives aux héritages et aux legs.

En conséquence, vous pouvez désormais consulter différentes offres sur notre site Internet afin de planifier votre succession avec soin et selon vos souhaits. Notre site offre les avantages suivants :

Vous pouvez bénéficier d’une première consultation gratuite et vous entretenir de l’examen de votre situation ou de votre testament avec un spécialiste du droit successoral.

Vous pouvez rédiger facilement et en toute sécurité un testament à l’aide de l’outil en ligne en suivant les instructions et en tenant compte de Green Cross Switzerland.

Vous pouvez consigner votre volonté concernant les mesures médicales au moyen d’un testament de vie si vous n’êtes plus en mesure de prendre des décisions en raison d’une maladie ou d’un accident.

Grâce à la rédaction d’un mandat pour cause d’inaptitude, vous pouvez désigner une personne de confiance qui représentera vos intérêts en cas d’incapacité de discernement.

En utilisant ces offres en faveur de Green Cross Switzerland, vous nous aidez à poursuivre nos tâches et nos projets à plus long terme. Plus nous disposons de moyens à cet effet, plus nous pouvons prendre des mesures ciblées et durables en agissant de manière responsable et minutieuse.

Dans ce cadre, nous souhaitons expressément remercier DeinAdieu pour sa collaboration et nous serions heureux que vous teniez compte de Green Cross Switzerland lors de la rédaction de votre testament.
Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à contacter le Dr Jakob Vetsch, Networking & Fundraising, ou à vous adresser directement au secrétariat par e-mail ou par téléphone.

Vous trouverez ici de plus amples informations sur les nouvelles possibilités.